Nizami, dans son « Trésor des secrets » rapporte l’anecdote suivante :
« ll y avait une fois, à la cour d’un prince arabe, deux médecins que la rivalité avait conduits à une haine réciproque inexprimable. Les mauvaises langues prétendent que l’invidia medicorum (la jalousie des médecins) ne fleurit pas qu’à la cour des princes ; mais ce sont de mauvaises langues. En tout cas, cette invidia en était venue à un tel point que les deux médecins se provoquèrent en un duel au poison. Chacun d’eux devait donc préparer pour son adversaire le poison le plus terrible qu’il saurait imaginer ; et chacun, après avoir bu la funeste coupe, pourrait prendre tel antidote qu’il croirait efficace. Ainsi fut fait
« Le premier apporta un breuvage si terrible qu’il aurait fondu une pierre noire ; et le second but sans trembler ; mais il prit aussitôt un contrepoison qu’il avait préparé et demeura sauf. À son tour d’attaquer. Il alla au jardin et, simplement, cueillit une rose ; mais il souffla sur elle en murmurant une incantation et la tendit à son rival en l’invitant à respirer le parfum de la fleur. L’autre dut obéir ; il porta la rose à son nez, respira et tomba mort… de peur. »
(« La Chronique médicale, février 1934)
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