Irrégularités

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Publié le 29/01/2018

Motif fréquent de consultation, « il ne faut pas s’inquiéter face à des cycles irréguliers dans les deux années qui suivent la ménarche », a souligné la Pr Christin-Maître (Paris). Il s’agit d’un phénomène fonctionnel, lié à l’immaturité du mécanisme de rétrocontrôle positif de l’estradiol sur la LH. « Le syndrome des ovaires polykystiques est l’étiologie dominante des troubles du cycle, mais le diagnostic est difficile chez l’adolescente et il est souvent porté en excès, ce qui est un facteur d’inquiétude », a souligné la Pr Christin-Maître.
Malgré leur irrégularité, il faut aussi noter que 80 % des cycles sont ovulatoires dès la première année après les premières règles et une contraception doit, le cas échéant, être discutée.


Source : Le Quotidien du médecin: 9635