Attention, 1er mars n’est pas 1er avril ! Et l’ultimatum de la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP) est donc à prendre au sérieux... En bisbilles avec les pouvoirs publics depuis de nombreux mois, notamment sur les tarifs des cliniques, la FHP menace de passer à l’action si le gouvernement n'entend pas ses revendications, notamment en suspendant la formation des élèves infirmiers dans ses établissements à partir du 1er mars. "La profession de l'hospitalisation privée (...) ne cesse d'être agressée par les pouvoirs publics", écrit la fédération dans un communiqué. Se disant maltraitée par rapport aux hôpitaux, et "condamnée à devoir agir fortement pour faire prendre conscience des atouts que le secteur hospitalier privé apporte au système de santé", la FHP se dit "prête" à suspendre, "à compter du 1er mars et pour une durée indéterminée", l'accueil d'élèves infirmiers.
"Plus de 30.000 stagiaires, soit un tiers des élèves infirmiers" sont accueillis chaque année dans les cliniques, précise la fédération. Elle songe également à suspendre le "plan emploi" du secteur, qui comprend des objectifs chiffrés d'embauches, dont 600 à 1.000 emplois d'avenir. "Avec ce plan d'actions, nous voulons expliquer que si l'hospitalisation privée disparaît, c'est tout le système de santé qui est menacé", affirme Jean-Loup Durousset, président de la FHP.
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