Le décès en janvier 2017 d’une jeune anglaise, Amber Rose Cliff, atteinte d’un cancer du col de l’utérus a relancé le débat au Royaume-Uni sur la prise en charge par l’assurance-maladie du frottis de dépistage, non remboursé pour les femmes de moins de 25 ans.
Le Premier ministre, Theresa May, a été interpellée sur le sujet le 24 janvier à la chambre des Communes par la député travailliste Julie Elliott.
« Une loi Amber »
« Le Premier ministre va-t-elle soutenir la famille d’Amber pour faire adopter une loi qui changerait la règlementation pour que les femmes de moins de 25 ans puissent bénéficier d’un frottis de dépistage remboursé par le NHS ? », interroge l’élue qui rappelle que cette jeune femme avait sollicité à plusieurs reprises son médecin traitant qui lui refusait ce test. Elle avait fini par se tourner vers le privé et découvert, tardivement, qu’elle était atteinte d’un cancer.
« Le frottis de dépistage est capital, a répondu Theresa May. Malheureusement, ce que nous constatons, même pour les femmes éligibles à ce test, c’est qu’elles sont trop nombreuses à ne pas le réaliser. »
Pour l’exemple, Theresa May s’est confiée devant l’assemblée de députés : « Je sais que ce n’est pas très agréable, parce que je l’ai fait comme tant d’autres. » La question de revoir la limite d’âge pour la prise en charge du dépistage sera examinée par le ministre de la Santé, a-t-elle annoncé avant d'implorer les femmes à réaliser un frottis lorsqu'elles y sont invitées.
"Je sais que ce n’est pas très agréable à faire, parce que je l’ai fait comme tant d'autres, mais c'est tellement important".
— Brut FR (@brutofficiel) January 25, 2018
Au Parlement britannique, Theresa May incite les femmes à faire un frottis de dépistage. pic.twitter.com/oHXZNgV9Ly
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