Le général Dugommier était créole. Il était né à Basse-Terre, capitale de la Guadeloupe. « Il possédait, dit son historiographe, toutes les qualités d’un vieux militaire. Extrêmement brave de sa personne, il aimait les braves et il en était aimé. Il était bon, quoique vif, très actif, juste. Il avait le coup d’œil militaire, du sang-froid et de l’opiniâtreté pendant le combat ».
Son humeur était égale malgré une dyspepsie douloureuse qu’il traitait par la diète et un régime approprié. Commandant en chef de l’armée des Pyrénées-Orientales, Dugommier se plaignait souvent de ses digestions pénibles. Voici la lettre qu’il écrivait à un de ses amis :
Armée des Pyrénées-Orientales (an II),
Je me porte aussi bien qu’il est possible à mon âge (50 ans). L’estomac ne fait pourtant pas son devoir comme il le faudrait et je vais le punir en lui retranchant les vivres.
Dugommier
En novembre 1794, Dugommier attaqua le général espagnol La Union. La bataille se poursuivit ardente en notre faveur, lorsque, le 18 novembre, Dugommier reçut une bombe sur la tête et fut projeté à terre : « Cachez ma mort, s’écria-t-il, afin que nos soldats achèvent la victoire, seule consolation à mes derniers moments ! » Puis il expira et la bataille fut gagnée.
(« La Gazette médicale du Centre », 15 avril 1924)
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