La Ligue des Droits de l’homme s’inquiète de la santé des détenus calédoniens

Publié le 09/12/2014

Les 450 détenus de la prison du Camp Est à Nouméa ne sont pas soignés convenablement. C’est ce qu’affirme la Ligue des droits de l'homme de Nouvelle-Calédonie (LDH-NC) qui affirme qu’ainsi, les 24 et 25 novembre, faute d'infirmier présent, les traitements médicamenteux n'ont pu être dispensés. "Actuellement, leur accès aux soins est remis en question par une réduction drastique des moyens humains alloués à une équipe soignante déjà largement sous-dotée", estime la LDH-NC. Selon elle, alors que le nombre de détenus est croissant, "les moyens en personnel médical ne suivent pas" à cause "d'une dette importante contractée par l'Etat à l'encontre des structures hospitalières publiques territoriales, qui assurent les soins en détention", ce que dément la Mission des services pénitentiaires de l'Outre-mer.

La Ligue des droits de l’Homme déplore en outre que lorsqu'un Calédonien est incarcéré, lui et ses ayants-droits perdent "instantanément" leur couverture sociale, contrairement à la France métropolitaine. "La santé est une compétence de la Nouvelle-Calédonie, mais tout se passe comme si cette dernière s'arrêtait aux portes de la prison", dénonce-t-elle.


Source : lequotidiendumedecin.fr