La neuropathie douloureuse diabétique, une complication du diabète, résiste aux antalgiques classiques. La douleur pourrait être liée à une hyperexcitabilité des fibres nerveuses nociceptives, les petites fibres nerveuses étant les premières atteintes. Une étude britannique sur la souris, publiée en 2017 dans Science Translational Medicine (Tsantoulas et al.) révèle l’existence d’une protéine-canal suractivée (nommée HCN2). Ce canal à ion présent sur les petits neurones nociceptifs est impliqué dans la douleur diabétique chez la souris. Sa découverte ouvre la voie à des analgésiques ciblés. En effet, les chercheurs ont montré que lorsque ce canal à ions est génétiquement délété ou inhibé par l’ivabradine, la sensation de douleur disparaît. L’ivabradine est un traitement de l’angor qui inhibe les canaux HCN 1 à 4, notamment l’HCN4 (d’où une bradycardie). Pour les chercheurs, l’idéal serait de développer des inhibiteurs sélectifs des canaux HCN2, d’autant que l’inhibition n’est analgésique qu’en condition pathologique (mais n’affecte pas la nociception normale). Cette recherche pourrait prendre 5-7 ans avant d’arriver en clinique.
Neuropathies diabétiques
La recherche d’analgésiques ciblés
Par
Publié le 18/12/2017
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du médecin: 9628
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature