Selon des virologues américains, la souche du virus Ebola circulant en Afrique de l’Ouest depuis 2014 – dite Makona – est moins virulente que celle apparue pour la première fois en Afrique centrale en 1976, appelée Mayinga. Les résultats de cette recherche menée sur des macaques rhésus aux Instituts nationaux américains de la santé (NIH) montrent que l’infection ne devient pas plus infectieuse, expliquent ces chercheurs.
Dans leurs essais, alors que les macaques infectés avec l’une ou l’autre souches commençaient à répandre le virus trois jours après la contamination, les singes avec le virus Mayinga développaient des éruptions cutanées au 4e jour de l’infection et devenaient très malades au 5e et 6e jour. Les macaques infectés avec la souche Makona, eux, n’ont pas eu d’éruptions cutanées avant le 6e jour après l’infection et les symptômes sévères sont apparus seulement au 7e jour. Les dommages au foie se sont produits 2 jours plus tard avec la souche Makona, et le système immunitaire de ces singes a produit environ trois fois plus de protéines pour combattre le virus que dans le groupe Mayinga.
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