La scène se passe samedi dernier, devant un tribunal londonien. Arrêté la veille, un jeune homme répond d’une attaque contre l’un des plus grands centres d’IVG du Royaume-Uni. Il est membre du groupe de pirates informatiques Anonymous.
Précisément, le hacker est accusé d’avoir mis la main sur 10 000 fichiers contenant les coordonnées de femmes ayant eu recours aux services du British Pregnancy Advisory Service (BPAS), spécialisé dans les problèmes de contraception et de grossesses non désirées, qui gère un réseau de centres de consultation et de cliniques réalisant plus de 55 000 avortements par an.
Lors de son coup de force, le pirate a remplacé le logo du BPAS sur son site par celui d’Anonymous ; il aurait aussi tenté de mettre le serveur du centre hors d’usage. Puis, classique, il se serait vanté de ses exploits sur Internet…
Selon les autorités, le jeune homme n’en serait pas à son coup d’essai : il aurait déjà pris pour cible des sites du FBI, de la CIA, des polices britannique, espagnole et américaine, du Parlement à Londres ou encore de la marine des États-Unis. Pourquoi assaillir soudain un centre d’IVG ? Parce que l’accusé était « opposé » à l’avortement de sa sœur, a-t-il expliqué avant de plaider coupable.
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