L’élève Maudrux a eu du mal à décrocher le bac, qu’il a passé trois fois, à cause de lacunes en français – les notes inférieures à 6/20 étaient éliminatoires.
« À l’écoIe, j’étais très moyen », reconnaît-il aujourd’hui. À l’internat, il a figuré en queue de sa promo. Tout a changé quand il est devenu chirurgien urologue. « Je suis un manuel, justifie-t-il. Partout où je suis passé, ils ont voulu me garder. » À Grenoble, le praticien se fait rapidement une réputation. « J’avais la plus importante clientèle en urologie du département, affirme-t-il, volontiers hâbleur. « Les anesthésistes du CHU me surnommaient "l’homme qui opère plus vite que son ombre" », s’amuse-t-il. Le chirurgien a conservé précieusement un petit diplôme louant sa « dextérité et (sa) rapidité légendaire », décerné par les infirmières d’une clinique de Voiron où il a exercé en fin de carrière. Mais ce qui est vite fait peut être bien fait : le chirurgien se targue de n’avoir eu « aucun procès en 25 ans de carrière ».
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