« Avant 4 ans, l’enfant n’a pas peur de la mort, il la confond avec la vie, mais subsiste en lui cette crainte primitive reposant sur la naissance, cette première séparation d’avec la mère, diront les pédopsychiatres. L’enfant ne pose pas de questions, il est présent, le regard interrogateur, mais assiste avec calme au spectacle des adultes qui l’entourent.
« Entre 4 et 7 ans, la mort n’est toujours pas source d’angoisse, mais elle est différenciée de la notion de sommeil de la personne qui gît inanimée. La mort n’est cependant pas encore perçue comme irréversible, définitive. "En attendant de ne plus être mort, il va revenir, papa ?", demande ce petit garçon noyé dans la chevelure de sa mère, comme pour se prémunir contre la réponse (...) Trop de parents restent démunis dans ce moment de douleur. »
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