D'après les résultats d'une étude épidémiologique portant sur 15 834 patients souffrant d'une maladie d'Alzheimer, l'usage des AINS pourrait avoir un effet préventif contre la survenue de cette maladie. Des universitaires de Toronto et de Washington (Mahyar Etminan et coll.) ont réuni les données de neuf études pour évaluer les effets de l'aspirine d'un côté et des AINS (ibuprofène, naproxène) de l'autre. Le risque relatif de survenue d'un Alzheimer chez les utilisateurs habituels d'AINS est de 0,72 et de 0,87 pour ceux qui prennent régulièrement de l'aspirine. C'est significatif dans le premier cas et non dans le deuxième (mais le nombre des patients est moindre).
Il reste maintenant à déterminer les dosages et la durée de prise appropriés à cet effet.
Congrès de l'American Academy of Neurology, Honolulu.
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