Le Syndicat des médecins anesthésistes réanimateurs non universitaires (SMARNU) redoute que les Agences régionales de santé (ARS), désormais en charge du financement de la permanence des soins hospitalière, mettent fin de manière arbitraire à certaines lignes de gardes en début d’année. Un tel projet serait en préparation dans différentes régions, sans que les professionnels de santé aient été consultés, affirme le syndicat. Qui liste les possibles conséquences dans un communiqué : déstabilisation voire éclatement des équipes médicales en anesthésie-réanimation, fermetures brutales de maternités et de services de chirurgie faute de personnel médical compétent, recours massif à l’intérim très coûteux. « Nous ne sommes pas opposés aux restructurations, à condition qu’elles ne soient pas menées de manière abrupte, selon des critères inconnus, expose le Dr Louison Andriamifidy, président du SMARNU. Fermer des lignes de garde suppose de renforcer certaines équipes, or les ARS n’en disent pas un mot. Si des gardes sont transformées en astreintes, le risque est grand que des anesthésistes démissionnent et partent en intérim, qui peut rapporter jusqu’à 2 000 euros les 24 heures. En déstructurant les gardes, on nuit à la qualité des soins, car les intérimaires ne s’investissent pas autant que les praticiens titulaires dans la vie du service et le suivi des patients ».
Suppression de lignes de gardes
Les anesthésistes du SMARNU inquiets
Publié le 04/11/2011
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9036
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