D’une année à l’autre, la hiérarchie générale des revenus médicaux évolue peu. Comme en 2012, on retrouve en tête des spécialités les plus lucratives les anesthésistes, dont le BNC moyen flirte autour des 200 000 euros, devant les radiologues et les chirurgiens orthopédistes.
Les « techniciens », ou du moins les disciplines qui ont une part significative d’activité technique, se retrouvent dans le haut du classement – ophtalmologues, stomatologues, chirurgiens, gastroentérologues, cardiologues...
Au bas de l’échelle, les « cliniciens » exclusifs (ou quasi) ferment la marche – dermatologues, psychiatres, pédiatres ou encore endocrinologues, tous en deçà des 80 000 euros de bénéfice.
Quelques changements méritent d’être soulignés. Avec un revenu imposable de 85 700 euros (+1500 euros), le médecin généraliste, profitant de la ROSP et de revalorisations ciblées, gagne une place et dépasse désormais le neurologue (qui perd, lui, 8 000 euros de BNC par rapport à 2012).
Les spécialistes de médecine physique et de réadaptation chutent de trois places dans la pyramide avec un revenu moyen en baisse de 10 000 euros. Les chirurgiens généraux, avec un résultat de 145 700 euros, perdent plus de 12 000 euros en un an et même 20 000 en deux ans...
Les disparités entre les différentes spécialités restent très marquées, avec un écart du simple au triple entre le revenu moyen de l’anesthésiste et celui de l’endocrinologue.
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