L’équipe du Pr Charles Limoli, oncologue à l’université de Californie, a constaté une inflammation cérébrale importante chez des rongeurs soumis dans un laboratoire de la NASA à une irradiation avec des particules chargées (oxygène ou titane ionisé). À leur retour dans celui du Pr Limoli, les chercheurs ont étudié à l’imagerie fonctionnelle leur cerveau et la communication entre neurones. Il existait de fortes altérations avec moins de dendrites et d’autres anomalies.
Apprentissage et mémoire
Les rongeurs présentaient par ailleurs un comportement perturbé pour l’apprentissage et la mémoire, qui ressemblaient en moins grave aux troubles cognitifs secondaires à l’irradiation à haute dose chez des patients ayant un cancer cérébral. S’il faudrait plusieurs mois pour le développement de déficits cognitifs chez les astronautes, le temps requis lors des missions longues sur Mars est suffisant pour l’apparition de tels symptômes. Pour le Pr Limoli, la NASA devrait tenir compte de ces risques potentiels et s’intéresser à la façon de les prévenir. L’équipe californienne travaille d’ores et déjà à tester des traitements pharmacologiques neuroprotecteurs.
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