Dans le cadre de leur surveillance cardiologique, les athlètes de haut niveau suivent un examen clinique deux fois par an, un ECG de repos une fois par an, une échocardiographie une fois dans leur carrière et une épreuve d’effort tous les 4 ans.
Une étude rennaise a inclus 5 210 sportifs de haut niveau, âgés de 7 à 60 ans. L’ECG est normal dans 18 % des cas, des anomalies de type 1 (cœur d’athlète) concernent 69 % des athlètes et 13 % ont des anomalies de type II. « La pratique sportive de haut niveau donne peu de modifications d’ECG. En particulier, il n’y a pas d’ondes T négatives » a déclaré le Pr François Carré (Rennes). L’analyse quantitative de l’échocardiographie montre une normalité de l’examen dans 69,2 % des cas. Finalement, peu d’athlètes ont des anomalies pouvant conduire à l’exclusion (moins de 2 %). L’ECG est l’examen le plus discriminant.
› CHRISTINE FALLET
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