Outre-Atlantique fleurissent les tests génétiques proposés directement au consommateur. Il peut s’agir de la détection de marqueurs génétiques ponctuels ou du séquençage plus ou moins large du génome, tels que ceux vendus sur Internet par la start-up américaine 23andMe détenue en partie par Google.
«En France, la commercialisation sur internet de ce type d’autotests et leur usage sont interdits par la loi de bioéthique révisée en 2011 », rappelle Anne Cambon-Thomsen. « L'étude des caractéristiques génétiques est réservée au cadre médical ou scientifique et précisément réglementée. Il apparaît non médicalement justifié de faire appel à ces tests alors même que la pratique des tests génétiques dans notre pays est développée et bien accompagnée dans le cadre médical », conclut la généticienne.
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