La démarche était simple. Puisque l’homocystéine majore le risque cardio-vasculaire et que l’acide folique provoque sa baisse, ce dernier apporte-t-il une prévention cardiovasculaire ? Une métaanalyse de huit essais, menés contre placebo, sur près de 37 500 personnes infirme cette hypothèse. Chez des participants recevant de 0,8 à 40 mg par jour de folates, même si l’homocystéine a chuté de 25 %, les taux d’accidents cardiaques ou vasculaires n’ont pas varié. Ils sont survenus chez 24,9 % des participants supplémentés et chez 24,8 % des témoins. Plus précisément, les données montrent, respectivement, pour les accidents coronariens 11,4 contre 11,1 %, pour les AVC 4,2 contre 4,4 % et pour les décès 13,8 contre 13,6 %. Pas de différence non plus sur l’incidence des cancers.
Arch Intern Med. 2010 ; 170(18):1622-1630.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature