LE SYNDICAT national des médecins ostéopathes (SNMO) a déposé une requête en référé au Conseil d’État pour obtenir l’annulation du décret du 7 janvier 2011 réglementant les actes et les conditions d’exercice de la chiropractie. Ce décret permet aux chiropracteurs, prestataires de services non professionnels de santé, de pratiquer des actes médicaux, ce que le SNMO considère contraire au code de santé publique.
« Ce décret ne répond pas aux exigences de sécurité sanitaire des patients qui pèsent sur l’État », estime le syndicat qui demande donc son annulation « afin d’éviter un nouveau scandale sanitaire ».
Par ailleurs, deux à trois cents étudiants en ostéopathie ont manifesté la semaine dernière devant l’Assemblée nationale pour demander au gouvernement une régulation du nombre de leurs formations. Selon plusieurs de ces étudiants, il existe en France un trop grand nombre de formations à l’ostéopathie(une soixantaine actuellement), la plupart privées. Et ces écoles, certifiées par le ministère de la Santé, ne délivreraient, en moyenne, qu’environ 1 000 heures de formation alors que, selon un rapport de l’OMS, il en faudrait au moins quatre fois plus. Les étudiants demandent donc au ministère de la Santé une « régulation » des formations ainsi que la garantie que les formations retenues assureront bien 4 200 heures, dont un minimum de 1 800 heures en clinique.
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