Une étude parue dans le « JAMA » montre une absence de surmortalité toute cause, de surmortalité par cancer ou cardiovasculaire chez les femmes ayant pris un traitement hormonal substitutif pendant 5 à 7 ans et ayant été suivies pendant, en tout, 18 ans (période de traitement incluse). Des résultats qui reviennent sur ceux qui avaient remis en cause l’utilisation du THM en 2002. Dans le même numéro du « JAMA », un éditorial revient sur l’historique du THM et la controverse qui a suivi ce traitement, qui n'est revenu en grâce que lorsqu’on a montré qu’il prévenait l’ostéoporose, les maladies cardiovasculaires, la mortalité totale. Le Dr Brigitte Letombe, gynécologue au CHU de Lille, va plus loin : « Nous avons toujours dit que cette étude posait problème car, d’une part, ce n’est pas le même traitement que nous utilisons en France, d’autre part, nous n’avons jamais attendu 10 à 15 ans après la ménopause pour commencer à traiter les femmes, comme c’est le cas pour certaines dans l’étude WHI. » Il est établi depuis longtemps que THM est une bonne chose si le traitement n’est pas standardisé mais personnalisé, en fonction de la qualité de vie des patientes, et de l’analyse complète de ses facteurs de risque.
Ménopause
L’étude WHI montre finalement une absence de surmortalité
Publié le 18/12/2017
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Source : Le Quotidien du médecin: 9628
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