Un an après son lancement par le gouvernement, le plan de promotion des médicaments génériques commence à faire effet, selon l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), qui détaille de "multiples avancées" dans un rapport publié vendredi.
L'objectif de ce plan triennal 2015-2017 visait à économiser 350 millions d'euros en augmentant "en volume, la prescription de 5 points dans le répertoire" des génériques. Fin octobre, ce répertoire constituait 42,9% du marché en volume (pour les médicaments délivrés en ville, en dehors de l'hôpital), souligne l'Igas, soit une augmentation de "2,1 points par rapport à la moyenne constatée en 2014".
"Cette légère croissance montre les premiers effets du plan", selon le rapport, "même s'il reste encore une marge de progression pour atteindre l'objectif fixé à 5 points à 3 ans". Ainsi, depuis son lancement en mars 2015, "le plan a déjà permis de multiples avancées", notamment "pour agir sur les achats hospitaliers,(...) pour améliorer l'utilisation des logiciels d'aide à la prescription" ou encore pour rendre le nom des molécules plus visibles sur les boîtes de médicaments.
En outre, alors que depuis le 1er janvier 2015, les médecins ont obligation de prescrire en Dénomination commune internationale (DCI), l'IGAS fait étét d'une enquête réalisée en octobre par la base de données Vidal, selon laquelle 70% des généralistes disent ainsi avoir modifié leur comportement depuis cette mesure, et 53% des spécialistes.
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