C’est le terme employé par Médecins sans frontières pour décrire la situation en Syrie, plus de quatre ans après le début de la guerre.
Pourtant rompue aux opérations de crise, l’association y fait état d’un « niveau de violence » rarement atteint, rendant difficiles, voire impossibles, les interventions sur place, notamment dans les enclaves gouvernementales et les zones contrôlées par l’État islamique (EI). « Seuls nos collègues syriens réussissent à naviguer entre les différents groupes », note Sylvain Groulx, chef de mission pour la Syrie, basé à la frontière turque depuis janvier 2015. Et de décrire « un quotidien extrêmement dur pour les civils, avec des bombardements quasi incessants, des accès très limités à l’eau, à l’électricité… » et par conséquent aux soins : « Les médicaments manquent et les centres médicaux continuent d’être la cible d’attaques », observe encore le site internet de MSF. Au détriment des populations les plus vulnérables, premières victimes du conflit.
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