Ce projet, démarré en janvier 2007, a été financé par une donation anonyme. Il vise à prévenir les grossesses non désirées, à rendre les avortements plus sûrs, à promouvoir le traitement des complications et à prévenir la répétition des avortements. Il comporte deux phases :
1-Inviter les membres de la FIGO de chaque pays concerné (en particulier ceux dont les taux d’avortements et/ou d’avortements dangereux sont très élevés) à faire une analyse critique de la situation concernant les avortements dangereux dans son propre pays.
Les gouvernements et la société civile ont été conviés à répondre à cette analyse et à proposer un plan d’action. Cela a été décliné au niveau local.
2-Les plans d’actions ont été mis en œuvre, d’abord sur une durée de deux ans, et désormais sur une durée illimitée. Quarante-trois pays se sont engagés à mettre en œuvre ces plans : 8 en Amérique centrale (Costa Rica, Cuba, République Dominicaine, El Salvador, Guatemala, Honduras, Nicaragua, Panama), 8 en Amérique du Sud (Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Pérou, Urugay, Vénézuéla), 5 en Afrique de l’Ouest et Centrale (Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Nigeria), 7 en Afrique de l’Est et du Sud (Éthiopie, Kenya, Mozambique, Afrique du Sud, Tanzanie, Ouganda, Zambie), 5 en Afrique du Nord (Égypte, Syrie, Soudan, Tunisie, Turquie), 6 en Asie du Sud-Est (Bangladesh, Inde, Népal, Pakistan, Sri Lanka, Thaïlande) et 4 en Europe (Géorgie, Kyrgyzstan, Macédoine et Moldavie).
Depuis 2011, la Syrie a été perdue et l’Équateur ainsi que le Cambodge sont rentrés dans le projet.
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