Je réagis au chiffre paru en p. 8 du Généraliste n° 2750 selon lequel entre 1/3 et 40 % des plus de 75 ans seraient polymédiqués. J’ai 90 ans et depuis 1950, je prescris rarement plus de trois molécules différentes par jour. Au-delà, on ne peut prévoir les interactions médicamenteuses, a fortiori chez les seniors.
J'ai consulté souvent des patients suivis par des confrères pour des troubles divers et variés qui disparaissaient en supprimant la moitié des médicaments inutiles. Il faut penser aussi aux maladies iatrogènes (mycoses dues à une antibiothérapie, troubles gastro-intestinaux dus aux AINS). Pour faire une prescription limitée, il faut un bon diagnostic, bien connaître son patient et maîtriser la thérapeutique.
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