Ce syndrome est souvent responsable d’altérations au niveau métabolique, pouvant aboutir à un diabète de type II et à des risques cardiovasculaires et hormonaux. Ces derniers sont la cause des manifestations cliniques telles que l’acné et/ou l’hirsutisme et la prise de poids, difficiles à gérer physiquement et psychologiquement. L’association possible de ce syndrome à l’insulinorésistance est aujourd’hui clairement établie, quel que soit le poids de la patiente.
Aujourd’hui, le premier objectif de la prise en charge du SOPK est donc de diminuer cette insulino-résistance. L’hygiène de vie associant une alimentation équilibrée et une activité physique est recommandée en première intention.
Certaines molécules telles que la metformine sont également largement utilisées.
De récents travaux ont mis en évidence une nouvelle piste dans l’arsenal des traitements insulino-sensibilisateurs, le myo-inositol. Naturellement présent dans l’organisme, le myo-inositol est considéré comme un membre du complexe vitaminique B. De nombreuses études ont montré une diminution de l’insulinorésistance, une amélioration des troubles lipidiques et métaboliques. Des travaux préliminaires montrent également une amélioration potentielle de la qualité ovocytaire. Le myo-inositol pourrait représenter une alternative pour les femmes en projet parental.
Conférence de presse organisée par les laboratoires Genévrier avec le Dr Silvia Alvarez, gynécologue, Paris
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