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Pour ceux qui ne sont pas insomniaques, le Pr Pierre Philip (Bordeaux) s’est posé la question de savoir s’ils dormaient quand même assez ? Il existe souvent une confusion entre « durée » et « besoin » de sommeil. La diminution de la durée de sommeil dans les dernières années de la vie fait aussi débat. Bien que les études sur l’évolution de la durée soient peu nombreuses, le temps de sommeil varie beaucoup selon les individus, mais, pour chaque tranche d’âge, il existe des bornes.
« Le temps de sommeil dans la population générale française reste assez stable, aux alentours de 7 heures selon les enquêtes annuelles de l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance », précise le Pr Damien Léger (Hôtel-Dieu, Paris). Cependant environ 1/3 des adultes dorment moins de 6 heures par nuit au cours de la semaine. Or, dormir moins de 6 heures est associé à un risque plus élevé d'obésité, de diabète de type 2, d’HTA et de pathologies coronariennes, ainsi que d'accidents de voiture. Les déterminants sont professionnels : le travail posté et de nuit et le temps de trajet domicile-travail. Mais ils sont aussi personnels avec le temps consacré aux nouvelles technologies et à internet.
De nombreuses études épidémiologiques ont montré un lien entre courte durée de sommeil et obésité. Cette conséquence du manque de sommeil s’explique par le rôle clé que jouent deux hormones : la leptine, qui est sécrétée par les adipocytes et inhibe l’appétit, et la ghréline, sécrétée par l’estomac qui stimule l’appétit. Une privation de sommeil va diminuer la sécrétion de leptine et augmenter celle de la ghréline induisant alors un arrêt des mécanismes de la satiété et une stimulation de ceux de la prise alimentaire et du stockage de graisses. Les dépenses énergétiques étant beaucoup moins importantes pendant le sommeil que pendant l’éveil, les concentrations de ghréline diminuent. La diminution du temps de sommeil est associée à une diminution de la leptine et une augmentation de la ghréline, d’où une augmentation de la sensation de faim, de la prise alimentaire et du poids.
Pour ceux qui ne sont pas insomniaques, le Pr Pierre Philip (Bordeaux) s’est posé la question de savoir s’ils dormaient quand même assez ? Il existe souvent une confusion entre « durée » et « besoin » de sommeil. La diminution de la durée de sommeil dans les dernières années de la vie fait aussi débat. Bien que les études sur l’évolution de la durée soient peu nombreuses, le temps de sommeil varie beaucoup selon les individus, mais, pour chaque tranche d’âge, il existe des bornes.
« Le temps de sommeil dans la population générale française reste assez stable, aux alentours de 7 heures selon les enquêtes annuelles de l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance », précise le Pr Damien Léger (Hôtel-Dieu, Paris). Cependant environ 1/3 des adultes dorment moins de 6 heures par nuit au cours de la semaine. Or, dormir moins de 6 heures est associé à un risque plus élevé d'obésité, de diabète de type 2, d’HTA et de pathologies coronariennes, ainsi que d'accidents de voiture. Les déterminants sont professionnels : le travail posté et de nuit et le temps de trajet domicile-travail. Mais ils sont aussi personnels avec le temps consacré aux nouvelles technologies et à internet.
De nombreuses études épidémiologiques ont montré un lien entre courte durée de sommeil et obésité. Cette conséquence du manque de sommeil s’explique par le rôle clé que jouent deux hormones : la leptine, qui est sécrétée par les adipocytes et inhibe l’appétit, et la ghréline, sécrétée par l’estomac qui stimule l’appétit. Une privation de sommeil va diminuer la sécrétion de leptine et augmenter celle de la ghréline induisant alors un arrêt des mécanismes de la satiété et une stimulation de ceux de la prise alimentaire et du stockage de graisses. Les dépenses énergétiques étant beaucoup moins importantes pendant le sommeil que pendant l’éveil, les concentrations de ghréline diminuent. La diminution du temps de sommeil est associée à une diminution de la leptine et une augmentation de la ghréline, d’où une augmentation de la sensation de faim, de la prise alimentaire et du poids.
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