Dans votre dossier sur « Les dix règles pour échapper au burn out » (Le Généraliste n° 2607), vous édictez comme règle n° 5 de «préserver sa vie familiale » et «d’avoir des loisirs, voyager, cultiver des hobbys… ». Soit ! Mais, financièrement, comment fait-on en pratique ?
Il faut bien rappeler que sur les 23 euros payés par le patient (pardon, par la CPAM et les mutuelles…), 60 % partent en charges et avec les 40 % restant, il faut payer les impôts et, ensuite, essayer de vivre convenablement.
En m’installant, j’ai dû vendre ma voiture pour utiliser les 5 000 euros que ça me coûtait annuellement (essence, parking, assurance…) pour le fonctionnement de mon cabinet médical. Je circule désormais à vélo mais je suis en ville, heureusement.
Impossible pour moi dans l’état actuel des choses d’envisager l’achat ou la location d’un véhicule motorisé. Et encore moins possible d’acheter du matériel informatique, malgré toute la pression de la CPAM. Ou alors, il faut que je double mon nombre de consultations !
Pas si simple d’échapper au burn out…
Publié le 21/09/2012
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Dr Nathalie Thiebaut, Grenoble (Isère)
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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