DÉCIDÉMENT, rien n’est jamais simple quand il s’agit de définir les procédures d’accueil en France des médecins à diplômes extra-communautaires (PADHUE). À peine mise en œuvre – les premières épreuves ont eu lieu le 11 mars dernier simultanément dans 40 pays –, la réforme qui a remplacé l’AFS et l’AFSA (attestations de formation spécialisée simple ou approfondie) par les DFMS et les DFMSA (diplômes de formation médicale spécialisée simples) est partie, non pas à la casse, mais à la révision. Un arrêté publié en août au « Bulletin officiel » a supprimé l’épreuve de connaissances à laquelle se sont donc pliés en 2010, pour la première et la dernière fois, des candidats dans 40 ambassades françaises dans l’espoir d’obtenir en France, en un ou deux ans, des diplômes de spécialisation. Désormais, le recrutement pour les DFMS et DFMSA devrait se faire sur dossier uniquement, la procédure étant centralisée à Strasbourg entre les mains de coordinateurs inter-régionaux (un pour chaque spécialité).
Les lauréats du concours new-look de 2010 (qui vont occuper des postes de faisant fonction d’internes – FFI – dans les hôpitaux pendant un ou deux ans) vont constituer une nouvelle curiosité à l’intérieur de la population des PADHUE : ils sont un petit millier.
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