Afin d’atténuer la pénibilité de certaines tâches dans ses ateliers, la SNCF conçoit un exosquelette polyvalent. « Ce sera une première mondiale ! », assure, à l’AFP, l'ergonome Yonnel Giovanelli, responsable du secteur à la direction du matériel SNCF. Cet exosquelette d’assistance à l’effort consiste en une armature mécanique portée par les agents qui permet de réduire les risques de troubles musculosquelettiques. « L'idée, c'est d'assister l'agent sur des tâches qui sont physiquement contraignantes », précise l'ergonome.
Si des exosquelettes sont déjà utilisés dans l’industrie ou le BTP, le modèle développé par la SNCF, en partenariat avec la PME Ergosanté Technologie, a pour spécificité de pouvoir assister la mise en œuvre de plusieurs fonctions. « On n'est pas là pour augmenter les capacités de l'agent, on est là pour assister ce qui est pénible : soulever une charge, maintenir les bras en l'air, une flexion du tronc vers l'avant, soutenir un outillage… », précise encore Yonnel Giovanelli. Conçu pour prévenir les traumatismes de l’épaule, du dos et du coude, l’exosquelette supporte le poids et les contraintes mécaniques. Il assiste ainsi les agents dans des opérations de manutention et dans le maintien de trois positions : les cervicales lorsque l'agent regarde vers le haut, la posture des bras en l'air et la flexion du tronc vers l'avant. Testé au technicentre de Bischheim, près de Strasbourg, l’exosquelette sera finalisé dans le courant du mois de mai, avant une homologation fin juin.
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