Afin d'alléger la procédure d'accréditation, les deux organisations de biologistes (SJBM et FNSIP-BM) proposeront plusieurs solutions aujourd'hui lors d'un entretien avec le Cofrac : l'espacement des audits physiques tous les trois à quatre ans ; la réalisation d'audits dématérialisés ; la diminution du pourcentage d'examens de biologie à accréditer – actuellement 100 % des examens en volume doivent l'être d'ici à 2020.
Les biologistes suggèrent également de faciliter la procédure d'accréditation lors de la création ex nihilo d'un laboratoire, d'encadrer les tarifs du Cofrac par l'État, de mettre en place des cotisations proportionnelles à la taille du laboratoire ou encore d'harmoniser les audits. Les biologistes proposent aussi une « pause » dans les changements documentaires et la transformation des recommandations opposables en guides techniques non opposables. « La profession veut assouplir l'accréditation, et c'est à cette seule condition qu'elle pourra s'approprier la démarche, résument les deux syndicats. Il est indispensable d'engager des discussions sans délai avec l'ensemble des protagonistes. »
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