« Depuis septembre 2008, les services de médecine nucléaire sont confrontés à une pénurie mondiale », rappelle le Dr Éric Zerbib, vice-président du Syndicat national de médecine nucléaire. Le technétium, le plus courant des radioéléments, est utilisé pour plus de 80 % des examens scintigraphiques (soit plus de 35 millions d’examens chaque année dans le monde). Actuellement produit par les réacteurs de recherche HFR aux Pays-Bas, BR2 en Belgique et Osiris en France, le technétium est devenu une denrée rare après l’arrêt du réacteur canadien NRU, qui fournissait plus de 40 % des besoins mondiaux. Les difficultés d’approvisionnement s’inscrivent dans le temps, au moins jusqu’en 2014 (mise en service du réacteur nucléaire Jules Horowitz, à Cadarache) voire une dizaine d’années, le temps de construire de nouvelles centrales de production en Europe et dans le reste du monde. « Cette crise sans précédent comporte un impact économique majeur non seulement en compromettant la poursuite des investissements mais aussi en mettant en péril la survie même de certains services. C’est pourquoi il nous paraît dorénavant urgent d’envisager la revalorisation de certains de nos actes », revendique le Dr Zerbib, qui indique que « la cotation des actes de médecine nucléaire a subi une diminution de 21 % en 10 ans » alors que les produits et appareils utilisés n’ont cessé d’augmenter.
MÉDECINE NUCLÉAIRE
Pour une revalorisation des actes
Publié le 13/06/2010
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8789
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