Depuis le 1er janvier, les généralistes sont tenus de rédiger leurs ordonnances en dénomination commune internationale (DCI). À côté du nom scientifique du médicament, le praticien pourra toutefois indiquer son nom commercial. Prévue par la loi Bertrand du 29 décembre 2011 relative au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé, cette obligation fait suite aux réflexions suscitées par l’affaire du Médiator. Elle devrait, en outre, permettre de développer le recours aux génériques dont le coût est en moyenne deux fois moins important que les princeps.
Reste que si prescrire en DCI devient obligatoire, aucune sanction n’est prévue pour les récalcitrants. Des médecins réfractaires qui pourraient être nombreux à défaut de disposer de logiciels d’aide à la prescription (LAP) ad hoc. Pour l’heure, la Haute autorité de santé (HAS) n’a certifié que 39 logiciels de ce type. En octobre dernier, lors de l’examen du budget de la Sécurité sociale pour 2015, Marisol Touraine avait tenu à dire «que ce sera un vrai défi pour les professionnels parce qu’aujourd’hui il n’y a que 16 % des prescriptions qui sont formulées en DCI ».
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