Alors que jusqu'à présent, le terme consacré pour parler des faux médicaments était médicament «
contrefait », les auteurs du rapport privilégient celui de « falsifié ». Ils considèrent que le terme de « contrefait » évoque la violation de propriété intellectuelle du titulaire du brevet sans poser la question de leur efficacité ni de leur innocuité.
La réglementation européenne a elle aussi adopté cette terminologie dans la directive 2011/62/UE du Parlement européen qui traite de « la prévention de l’introduction dans la chaîne d’approvisionnement légale de médicaments falsifiés ». Pour les rédacteurs du rapport, les médicaments falsifiés « sont des produits travestis, prenant le masque de vrais médicaments : même nom de marque ou à consonance proche, même conditionnement, même présentation, destinés à duper le consommateur ».
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