La spondylarthrite ankylosante (SA) étant, comme la polyarthrite rhumatoïde (PR), un rhumatisme inflammatoire, et l’inflammation étant en cause dans l’augmentation du risque cardiovasculaire, la réponse à la question est a priori positive. Cependant les différences d’âge de survenue et de sex-ratio entre les deux affections sont susceptibles de moduler l’importance du risque.
Une enquête menée en Suède permet de fixer les idées grâce à la comparaison des données issues de quelque 45 000 sujets atteints de PR, environ 7 400 sujets atteints de SA et plus de 200 000 sujets de la population générale appariés pour l’âge et le sexe avec les sujets atteints de PR.
Globalement le risque cardiovasculaire en cas de rhumatisme inflammatoire est toujours supérieur à celui de la population générale, mais le surcroît de risque diffère entre PR (+ 60 %) et SA (+ 30 %).
Cette position intermédiaire de la SA est retrouvée pour les trois types d’événements cardiovasculaires étudiés (syndromes coronariens aigus, accidents vasculaires cérébraux et accidents thrombo-emboliques).
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