L’application du calcul des probabilités à l’identification des empreintes digitales prouve que pour avoir une chance de trouver deux hommes présentant deux empreintes digitales identiques, il faudrait un laps de temps supérieur à la durée probable de l’humanité.
En pratique, si on trouve dix-sept coïncidences entre deux empreintes, il n’y a qu’une seule chance de trouver ces dix-sept coïncidences sur l’une des empreintes d’un des habitants actuels de la Terre.
Le Dr Balthazard, au nom de qui le professeur Rouchard présentait récemment à l’Académie des sciences un intéressant travail sur ce sujet, ajoutait qu’en médecine légale et dans les affaires criminelles on se contentait de onze ou douze coïncidences car l’individu à identifier n’est pas un habitant quelconque du globe, mais un Européen, un Français, habitant d’une ville ou d’un village.
Une seule circonstance peut fausser les lois du hasard et conduire à la découverte d’un grand nombre de coïncidences entre les empreintes digitales : le fait d’examiner certaines empreintes de frères jumeaux.
Deux frères jumeaux ont présenté vingt-quatre coïncidences dans leurs empreintes digitales. Pour rencontrer une semblable similitude chez des sujets quelconques, le calcul des probabilités montre qu’elle ne pourrait se présenter qu’une fois sur dix-sept milliards d’individus.
(« La Gazette médicale de Paris », 16 août 1911)
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