93 % des radiologues se disent préoccupés par les charges et la fiscalité qui pèsent sur la spécialité – et 85 % sont inquiets des contraintes administratives ou bureaucratiques –, selon l'édition 2016 (avril) de l'observatoire* des professions libérales de santé CMV Mediforce, expert du financement des professionnels de santé.
Au regard des contraintes actuelles, seuls 46 % des radiologues recommanderaient à un jeune d'exercer cette spécialité en libéral, contre 55 % l'année précédente. Ils estiment au passage que 34 % de leurs patients repoussent des soins pour des raisons économiques.
Du côté des biologistes libéraux, autre spécialité analysée par l'observatoire (nécessitant elle aussi des investissements conséquents, ayant subi des baisses de tarifs et en proie à une forte restructuration), le ressenti est encore plus négatif : 77 % ne recommanderaient pas aux jeunes d'exercer la biologie en libéral.
Les trois quarts des biologistes libéraux se déclarent préoccupés par les contraintes administratives et bureaucratiques (dont fait partie l'accréditation obligatoire). Et trois biologistes sur quatre jugent que leurs patients sont de plus en plus attentifs au coût des soins et essaient même de les négocier.
* Auprès de 486 professionnels de santé libéraux répartis en huit professions (généralistes, biologistes, radiologues, vétérinaires, infirmiers, kinés, chirurgiens-dentistes, pharmaciens).
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