Tous secteurs confondus, les cancérologues enregistrent la plus forte progression et les meilleurs revenus (+18 %, 216 800 euros) en 2014, d’après les dernières données publiées par leur caisse de retraite (Carmf). À la seconde place figurent les anesthésistes réanimateurs (+2,7 %, 164 000 euros), devant les ophtalmologues (+2,9 %, 143 000 euros) et les néphrologues (+7,5 %, 133 600 euros). Les baisses les plus significatives concernent la gynécologie médicale (-1,5 %, 55 000 euros), la gynécologie médicale obstétrique (-4,3 %, 73 800 euros).
Quid de la comparaison de revenus entre généralistes et spécialistes ? Ils ont vu leurs revenus progresser de 2,7 % en euros constants par rapport à 2013, 2,3 % en tenant compte de l’inflation. Les spécialistes bénéficient d’une hausse plus importante, soit +3 %, que les MG (+2,2 %) avec un revenu moyen de 104 000 euros versus 74 500 euros pour leurs confrères généralistes. Concernant les spécialistes, ceux exerçant en secteur 2 enregistrent une hausse plus forte (+3,3 %, 115 900 euros) que leurs confrères du secteur 1 (+2,8 %, 96 150 euros).
Chez les généralistes, c’est le contraire pour les praticiens du secteur 1 (+2,3 %, 75 200 euros) versus ceux du secteur 2 (+1,1 %, 65 500 euros).
Les montants des rémunérations sur objectifs de santé publique (Rosp) ont également augmenté en 2015 par rapport à 2014, selon le directeur de la Cnam, Nicolas Revel interviewé par le Quotidien du médecin. La Rosp moyenne versée sera de 4 514 euros, soit une progression de 7 % par rapport à 2014. Les médecins généralistes touchent 6 756 euros. La prime versée aux spécialistes est de 1 194 euros versus 2 358 euros aux cardiologues et 2 144 euros aux gastro-entérologues.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature