Généralistes, tenez-vous le pour dit : l'armée vous veut. Elle recrute, « ponctuellement », précise-t-elle, des médecins militaires.
Pour vous attirer, la Grande Muette vous promet, dans le cadre d'un contrat de 3 ans (renouvelable pendant 4 lustres en tout), « un exercice varié ». Aux consultations « classiques » d'une patientèle « particulière » formée des troupes Terre, Air, Marine et Gendarmerie s'ajoutent la préparation médicale des militaires partant en mission, le suivi des malades et blessés… de retour des mêmes missions, le soutien médical des exercices.
Le travail, insiste le service de santé des armées – qui semble avoir lu notre dossier du jour, consacré aux maisons médicales, avant même sa parution – se fera « en équipe ».
Côté sous, le marché est clair : la rémunération atteint 35 000 euros net la première année (jusqu'à 36 100 euros à partir de la 3e année). On est objectivement un petit peu en dessous des 470 000 euros de revenu moyen relevés récemment par le magazine « Capital » pour les 1 % des médecins les plus fortunés. Mais la proposition de l'armée se double de facilités de logement et d'une carte de réduction SNCF !
Et puis « vous verrez du pays » bien sûr, le service de santé vous offrant, c'est écrit noir sur blanc sur sa plaquette de recrutement, « la possibilité de partir en mission hors métropole ».
L'histoire ne dit rien des boîtes de singe. Et les cigarettes n'ont plus la cote.
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