Cécilia Attias, l'ex-épouse de l'ancien président français Nicolas Sarkozy, a retrouvé jeudi au cours d'une rencontre chargée d'émotions à Sofia les infirmières bulgares qu'elle avait ramenées en 2007 après plus de huit ans d'emprisonnement en Libye. "Nous nous sommes rencontrées hier pour la première fois depuis sept ans. Ce que nous nous sommes dit, c'était très émotionnel", a-t-elle déclaré au cours d'une conférence de presse. "Cécilia signifie +liberté+ pour nous", a lancé Kristiana Valtcheva, l'une des cinq infirmières incarcérées en 1999 en Libye avec un médecin palestinien.
Ces six personnes avaient été condamnées à mort à plusieurs reprises, accusées d'avoir inoculé le virus du sida à 450 enfants libyens dans l'hôpital de Benghazi (est). Des experts internationaux avaient cependant témoigné que la mauvaise hygiène de l'hôpital était la cause de l'épidémie. Les prisonniers avaient été libérés le 24 juillet 2007 et avaient regagné la Bulgarie à bord de l'avion présidentiel français accompagnés de Cécilia Sarkozy, alors épouse du président français, et de la commissaire européenne Benita Ferrero-Waldner.
Afin d'obtenir la libération des condamnés, la France s'était engagée à équiper un nouvel hôpital à Benghazi, a indiqué Cécilia Attias.Les infirmières exercent actuellement leur métier en Bulgarie et le médecin palestinien réside aux Pays-Bas.
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