Retour d’expériences, bienvenue chez vous, sur le terrain, dans vos cabinets où des milliers d’entre vous se frottent depuis quelques mois aux toutes nouvelles versions des logiciels d’aide à la prescription. Des « LAP »dont les habits neufs, certifiés par la Haute Autorité de Santé, permettent de rentrer dans les cases de la rémunération sur objectifs de santé publique ou « ROSP » – notons au passage que s’il est un terrain où les cultures de la Sécurité sociale et de l’informatique se rencontrent, c’est bien celui des acronymes élégants.
Concocté une nouvelle fois par « le Quotidien du Médecin » et « Buzz-Médecin », ce numéro d’« Informatique & Web » vous propose donc de plonger dans le monde des LAP à la sauce ROSP. Au sein de cet univers, vous allez le constater, vos cinq sens sont en éveil. À commencer par votre… ouïe.
Car si tous les profils d’utilisateurs existent – du satisfait qui se réjouit de toutes les fonctionnalités proposées par son nouveau logiciel, au mécontent qui rejette tout en bloc, en passant par le bricoleur, as du paramétrage, qui active et désactive les options au gré de ses besoins –, vous vous retrouvez sur un point : les alertes. Tel un système d’alarme beaucoup trop sensible, elles vous ont presque – Dring ! – rendu fous. « Intempestives, préconisées à la virgule près », tempête – Bip ! – l’un d’entre vous. Il s’en est apparemment fallu d’un cheveu que l’orgie d’alertes concoctée pour vous par les éditeurs (sous la houlette de la HAS) vienne à bout des plus doux et des plus patients.
Des réglages ont été faits. D’autres sont en cours. En tout état de cause, la « grande migration » des LAP n’est pas terminée ; des surprises restent à venir. Que l’on espère bonnes. Signal positif envoyé par les utilisateurs de terrain : avec les nouveaux logiciels, la prescription gagne en confort. « Je me sens, dit l’un d’entre vous, en sécurité. » Le mot est à la mode. Dans cette acception-ci, il paraît précieux.
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