L’hypercyphose thoracique, présente chez 30 à 40 % des personnes âgées et également chez les femmes ménopausées ostéoporotiques, occasionne de nombreuses complications à type de douleurs, de diminution des capacités physiques et de complications pulmonaires. Le Dr Karin Briot a insisté sur l’augmentation du risque de fracture vertébrale occasionnée par cette hypercyphose thoracique et ce de façon indépendante par rapport à l’existence de fracture vertébrale prévalente. Cette hypercyphose augmente les contraintes biomécaniques qui s’exercent sur le rachis en particulier en position debout, lors du relevé de la position assise ou en soulevant des charges. Elle est également significativement associée à la présence de chute ou à des anomalies du get up and go test.
Compte tenu de ces différentes conséquences, il paraît important pour le clinicien d’identifier les patients ayant un équilibre sagittal altéré, en particulier l’hypercyphose thoracique et d’insister sur l’intérêt de la rééducation de cette cyphose et ce de façon parallèle à la prise en charge de la fragilité osseuse sous-jacente.
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