Un radiologue belgo-syrien a comparu en début de semaine devant le tribunal correctionnel de Valenciennes (Nord), notamment pour escroquerie de différents organismes sociaux, ayant entraîné un préjudice de près de 3 millions d’euros.
Les faits reprochés au praticien s’étalent de 2006 à 2007 et portent aussi sur l’exercice illégal de la télémédecine, l’embauche de salariés non formés à la manipulation radiologique et les manquements à la sécurité dans les cinq cabinets qu’il possédait dans le nord de la France.
Le radiologue s’était rendu à la police française en juin 2009, après avoir fui en Syrie début 2008 lors de l’ouverture de l’enquête pour escroquerie. Le radiologue avait facturé des montants de remboursement d’environ 750 000 euros par cabinet, alors que la moyenne enregistrée pour ce type d’activité est de 550 000 euros.
Lors de l’audience, le président a également lu des témoignages d’anciens collaborateurs, affirmant que les interprétations de radios à distance étaient une pratique courante dans ses cabinets. « Il passait à côté de fractures car la qualité des images n’était pas bonne », avait affirmé un manipulateur aux enquêteurs.
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