Selon une analyse des données de l'épidémie d'infections par le virus Ebola qui a touché l'Afrique de l'Ouest entre fin 2013 et début 2016, la transmission du virus s'est faite par sauts de puce, de cluster en cluster. Les auteurs de l'étude, publiée dans « Nature », ont reconstitué les chaînes de transmission du virus à partir des données de séquençage du virus.
Ils expliquent que seulement 3,6 % des cas sont dus à des transmissions par des malades ayant voyagé. « Il s'agissait d'une série de petites épidémies qui se recouvraient les unes les autres », précisent les auteurs, qui estiment que « si on avait pu rapidement se concentrer sur les quelques patients mobiles qui ont contribué au départ d'une nouvelle épidémie à une grande distance de leur foyer d'origine, nous aurions pu avoir un impact énorme sur l'ampleur de l'épidémie ». Un total de 28 000 personnes a été infecté au cours de l'épidémie, dont 11 000 sont décédées.
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