Une pastille de cobalt 57 a disparu du coffre-fort d'un institut de recherche scientifique de Nancy, sans que l'on puisse dire pour l'instant si elle a été perdue ou volée. La disparition de ce matériel, un "cylindre d'aspect métallique de 14 mm par 14 mm", a été constatée lundi et "ne présente aucun danger en termes de sécurité et de santé publique", assurent le CNRS et l'université de Lorraine, organismes tutélaires de l'institut de recherche Jean Lamour de Nancy.
"Seul un contact direct et continu de plus d'une centaine d'heures entraînerait une réaction cutanée locale de type brûlure", précise-t-on encore. La disparition de cette pastille a été signalée à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), puis à la police, à la préfecture aux pompiers. Ces derniers ne sont toutefois pas intervenus, "au regard des caractéristiques de la source, faiblement radioactive".
Selon le procureur de Nancy, François Pérain, la disparition de la pastille a été constatée "à la suite d'un déménagement de service". L'objet était stocké à l'intérieur d'un coffre-fort de ce laboratoire de recherche en science des matériaux, mais "plusieurs personnes avaient la possibilité d'y accéder", a précisé le magistrat. À ce stade de l'enquête "on ne sait pas si c'est une perte ou un acte malveillant, mais aucune hypothèse n'est exclue", a ajouté le procureur. Le service régional de la police judiciaire de Nancy s'est saisi de l'enquête.
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