C’est une hypothèse biochimique à l’installation d’un prolapsus que suggèrent des chercheurs de l’université du Texas. Elle implique une protéine, la fibuline-5, qui maintiendrait la tonicité des parois vaginales .
L’équipe d’Ann Word s’est intéressée à des souris privées génétiquement de fibuline-5. Ces chercheurs ont constaté que l’élastogénèse médiée par cette protéine est essentielle au maintien des organes du petit bassin. En effet, la fibuline-5 inhibe l’activité d’une protéase, la métalloprotéase-9 (MMP-9), qui détruit la matrice collagène et élastique du vagin. L’apparition d’un prolapsus avec effondrement des parois vaginales requiert une augmentation de l’activité de MMP-9. Jusqu’à présent l’activité connue de la fibuline-5 se cantonnait à une participation à la synthèse de fibres élastiques. L’équipe américaine vient de lui découvrir une fonction nouvelle: bloquer les enzymes, dont MMP-9, impliquées dans la perte de la tonicité des parois vaginales.
Journal of Clinical Investigation, mai 2011.
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