Le président du Syndicat des biologistes, Jean Benoit, l’a dit lors des dernières « Journées internationales de la biologie », la réforme programmée aura un coût. Il a donc demandé à la ministre de la Santé de fournir aux biologistes « des conditions économiques d’exercice convenables », ce que ne prévoient pas vraiment les textes en préparation. Ni pour la ville, ni pour l’hôpital.
« Nos confrères hospitaliers sont très inquiets sur les moyens qui vont leur être octroyés par leurs directeurs d’hôpitaux pour mener à bien la constitution des pôles de biologie et surtout l’accréditation, a fait valoir Jean Benoit. Même inquiétude en ville où les biologistes sont ulcérés de voir qu’une fois encore, ils vont être mis à contribution [via le PLFSS, NDLR] par une baisse tarifaire importante. (...) Nous sommes parfaitement conscients des difficultés économiques que notre pays rencontre et des déficits énormes à combler. Mais cette méthode stupide de baisse irraisonnée de tarifs ne réglera rien tout en mettant un certain nombre de nos structures dans des difficultés financières importantes. »
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