L'autre jour comparaissait devant le tribunal correctionnel un pauvre hère, long et maigre, inculpé du délit de vagabondage.
- Votre profession ? lui demande le président.
- Je pose pour l'obésité, répond le miséreux.
Stupéfaction des juges, qui demandent des explications.
- Voici, mon président. Au service d'un fabricant de produits pharmaceutiques contre l'obésité, je revêts un maillot de caoutchouc que l'on gonfle comme un pneu. Puis on me photographie, ensuite mon portrait est exposé avec la mention « avant le traitement ». On dégonfle alors un peu le maillot et on tire un cliché qui est étiqueté : « après un mois de traitement. Enfin, sous ma photographie, sans le maillot, est écrit : « après deux mois de traitement ». Et le pauvre diable d'expliquer que ce petit métier a beaucoup de morte-saison parce que les clichés, une fois pris, servent indéfiniment. Alors, il meurt de faim… malgré son ventre !
(« Gazette médicale belge », mars 1909)
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