Le comité pour l’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC) de l’Agence européenne du médicament (EMA) conclut à une absence de lien entre les vaccins anti-papillomavirus (HPV) Gardasil et Cervarix et deux syndromes rares, le syndrome douloureux régional complexe (SDRC) et le syndrome de tachycardie orthostatique posturale (STOP).
« Par conséquence, il n’y a aucune raison de changer la façon dont les vaccins sont utilisés et de modifier l’information sur les produits », communique l’EMA.
Le PRAC avait engagé en juillet une étude à la demande du Danemark. Il estime que le nombre de jeunes filles de 10 à 19 ans développant ces syndromes (environ 150 sur un million chaque année pour l’un et l’autre syndrome) n’est pas plus important parmi les jeunes filles vaccinées.
Ces vaccins ont été administrés à 72 millions de personnes dans le monde pour stopper la transmission par voie sexuelle du papillomavirus (HPV).
En France, l’enquête sur le Gardasil de Sanofi Pasteur MSD, accusé d’être à l’origine de maladies auto-immunes, notamment la sclérose en plaques (SEP), vient d’être classée sans suite par le parquet de Paris.
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