Success Story

Voltarène, 35 ans et toutes ses dents

Publié le 29/10/2010
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LES CHIFFRES parlent d’eux-mêmes : depuis son lancement en 1975, le diclofénac (Voltarène) a été commercialisé dans 120 pays et a permis de traiter plus d’un milliard de patients. Et l’histoire continue puisqu’en France il y a près de 4,5 millions de prescriptions par an et pas moins de 9 laboratoires commercialisant des génériques de Voltarène 25 et 50 mg (la forme Voltarène LP 75 n’étant pas génériquée).

Une référence.

Ce succès s’explique par la diversification continue des présentations et formes galéniques de Voltarène, afin de répondre aux multiples indications du produit : comprimé à 25 et 50 mg, suppositoires 100 et 75 mg, forme injectable à 75 mg, collyre 0,1 % et les formes LP à 100 et 75 mg, Voltarène LP 25 mg étant lancé en 1995.

Mais, insiste le Dr Pascal Richette (Lariboisière, Paris) ce succès s’explique surtout par le fait qu’au fil des ans, le diclofénac est devenu l’AINS auquel tout nouveau produit devait se comparer. Avec, au total, d’innombrables études et publications. Trois études méritent une mention particulière (MEDAL, CLASS et SUCCESS) : « On savait déjà que le diclofénac, du fait d’une plus grande sélectivité pour le récepteur COX-2 était l’un des AINS traditionnels les mieux tolérés au plan gastro-intestinal. Ces études ont montré que, par rapport aux coxibs, il n’y avait pas de différence significative, la tolérance cardio-vasculaire du diclofénac étant par ailleurs très bonne ».

Le Dr P. Richette mentionne également une étude de douze semaines montrant la supériorité sur le paracétamol dans l’arthrose du genou. Un développement clinique qui ne laisse rien au hasard (ainsi une étude a montré l’équivalence thérapeutique de 3 cp de Voltarène 50 mg et de 2 cp de Voltarène LP 75 mg, lors du lancement de cette dernière forme), un recul qui rassure, tout cela explique le succès d’une marque qui a traversé les générations et les spécialités médicales, la médecine du sport était l’une des premières concernée (Dr Gilles Daubinet, clinique Nollet, Paris).

(1) Conférence de presse organisée par les laboratoires Novartis.

 Dr ALAIN MARIÉ

Source : Le Quotidien du Médecin: 8847