La CARMF fonctionne bien et n'a nul besoin d'argent public. Dès lors, il n'y a aucune raison de la supprimer, semble-t-il. Eh bien si, il y en a une : l'État prendra ainsi le contrôle, non seulement des activités des libéraux par l'intervention quasi inquisitoriale de la Sécurité Sociale — ce qui est déjà en place — mais aussi de nos retraites.
C'est une décision politique : les libéraux doivent disparaître, c'est parfaitement clair. Il est incompréhensible que nos syndicats discutent encore avec des gens qui veulent notre destruction. Une seule réponse possible : allez au diable.
Quant aux provisions de la CARMF il n'y a pas à discuter non plus : cet argent nous appartient, pas un centime ne doit partir dans un grand fourre-tout public, et il y a deux mots pour définir une telle opération si elle a lieu : vol qualifié.
Avec cette « réforme » qui est, en fait, une destruction organisée, le tableau sera complet : les médecins libéraux seront persécutés, non seulement pendant leur vie active, mais pendant leur retraite également.
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